Sons confinés

J’habite dans un quartier pas très vivant en dehors des heures de travail. Les 90% des constructions sont des immeubles neufs, et les apparts sont répartis en moitié bureaux, moitié habitation. Il y a peu de logements accessibles aux précaires et la vie de quartier se résume à des After Work pour travailleur·euse·s du tertiaire. Autant dire que je ne m’attendais pas à y entendre autant de bruit ce soir !

Pensées aux galérien·ne·s qui sont forcé·e·s d’aller bosser et à celleux qui sont enfermées même sans mesures de confinement.

Témoignage d’une aide-soignante : elle nous parle du confinement de la résidence service dans lequel elle travaille et du manque de masques.

Désolée pour la qualité du son, confinement oblige l’interview s’est faite au téléphone.

Ce soir, je suis allée enregistrer les applaudissement aux soigant·e·s. En haut les gens qui applaudissent, en bas celleux qui rentrent du taf.

Parmi les personnes dont l’État se fout : les chomeur·euses. J’ai appelé Pôle Emploi pour savoir ce qu’il se passait pour les chômeur·euse·s en fin de droit.

/!\ EDIT À J2 : L’État maintien désormais l’indémnisation des chômeur·euse·s en fin de droit pour le mois de mars

Quelques heures avant le confinement, le président Macron avait pris la parole : « Nous sommes en guerre. Restez calmes. »